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Un parfum de révolte
Mohamed Aknoun
Un parfum de révolte est plus qu’une autobiographie. C’est la résurgence d’une mémoire enfouie concernant des faits réels, souvent douloureux, qui se sont déroulés pendant la guerre de décolonisation de l'Algérie, dite française. La mainmise sur ce pays n'a pas été salvatrice pour son peuple, bien que certains historiens réactionnaires répètent à l’envi le contraire. Trop longtemps la majeure partie de notre pays, de notre peuple n'a connu aucune évolution inhérente à la modernité. Villages, mechtas et douars n’avaient ni route, ni gaz, ni électricité. La population vivait dans des conditions dignes du Moyen-Âge. Si des routes et des écoles furent construites, c’était pour les colons et leurs enfants. Pas pour les indigènes dont 80 % étaient analphabètes. L'Histoire, la culture et l'identité même des Algériens allaient être effacées de la mémoire de leur mémoire, jusqu’à la veille de novembre 54. Ce 1er novembre sera le début de la fin pour les colons et le réveil d'une génération d’Algériens qui feront le serment devant Dieu et les hommes de se battre jusqu'à la mort pour libérer la patrie et bouter hors du pays les colons. Ainsi, un jour à Alger, dans le quartier de la régie, Momo et ses potes vivent des heures d'insouciance ponctuées de matchs de foot, de longues discussions dans les jardins, de bains de mer et de drague gentillette. Avec une naïveté touchante l'auteur nous entraîne en compagnie de son héros dans cette lente plongée vers le terrible drame qui se noue pour lutter contre la présence coloniale. Comme toute tragédie, cette guerre engendrera des pertes considérables en vies humaines chez les belligérants.

Le dernier livre de Paul Balta
BOIRE ET MANGER EN MÉDITERRANÉE


(Eds. Actes Sud – Sindbad)

CARNETS D’ALGER

Par Catherine Rossi aux Editions DALIMEN - ALGER

« Les CARNETS D’ALGER ne sont pas destinés aux voyageurs pressés, mais aux amoureux languissants ... Les croquis montrent la ville telle qu’elle est, entre mythe et réalité, Alger d’aujourd’hui, avec ses couleurs et la vibration de sa lumière. Je ne prétends pas donner une vision objective de la ville. Si j’ai dessiné ce que j’ai vu, ma main et mes yeux étaient sous son emprise, soumis à ses rythmes, ses tourments et ses espoirs… »

L’Islam
Mal connu, l’islam est trop souvent présenté comme une religion monolithique et immuable, objet de peurs, de fantasmes, et d’idées reçues tenaces.

de Paul Balta

Extrait en PDF

 


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GABIN
HORS CHAMP

Editeur : Michel Lafon 2004.
Format 25cm8 x 30cm8. Prix éditeur : 30€

En 400 photos rares, défile le parcours de Jean Gabin, cet ancien gavroche qui ne sacrifia jamais à la gloire ses convictions et ses passions personnelles...
Pour la première fois, ses enfants, Mathias et Florence Gabin-Moncorgé le présentent hors caméra, tel qu'il était dans la vie privée.

Mon père, Messaoud BENALIA, était un de ses élèves en 1943 à Alger. Cela sera un de mes prochains sujets de films….
A suivre …


Rue de la Bombe de Jacques Ferrandez

"Alger, 1957. Les attentats se succèdent : ceux du FLN et ceux des commandos européens d’"ultras". La bataille d’Alger fait rage. Plusieurs personnages se débattent dans cette tourmente. Samia, qui a eu une liaison avec Octave, fait désormais partie du FLN, mais rejette la violence aveugle des attentats. Arrêtée, elle est manipulée par Loizeau : il lui fait croire que ses chefs mènent un double jeu. De retour dans le maquis, elle en informe ses camarades, mais elle est accusée de trahison et risque d’être exécutée. Saïd et Youssef, incorporés dans l’armée française, sont, eux, en butte au racisme ordinaire dans la caserne. Quant à Octave le militaire, il purge une peine de trente jours dans une forteresse pour s’être opposé à la torture. Sorti de là, il découvre le jeu pervers de Loizeau et part à la recherche de Samia pour tenter de la sauver..."

Rue de la Bombe
de Jacques Ferrandez
(Carnets d’Orient, vol. 7)
Préface de Bruno Etienne
(Paris, Casterman, 2004)


Poèmes de chevet pour un pays inachevé

Djamel LOUNIS

L'odeur du voile de Rabah Hamoumat

Court roman d’un auteur algérien, « L’odeur du voile » dénonce la dure condition des femmes algériennes soumises à la fois à l’autorité du père mais aussi aux traditions ancestrales. Jeune fille moderne, Lydia s’était fait une joie de découvrir son pays d’origine. Le piège que lui a tendu son père n’en est que plus cruel. Un roman émouvant.

Janine Halbreich-Euvrard
Israéliens – Palestiniens, que peut le cinéma ?
Préface de Kenizé Mourad

Trois ans après le début de la deuxième Intifada (octobre 2000) Janine Euvrard organisait, dans le cinéma parisien des Trois Luxembourg, une manifestation en images, avec la diffusion d’une cinquantaine de films, donnant à voir les deux côtés de la guerre. Il était temps, à travers le cinéma, de réexaminer le sujet, d’évaluer le chemin parcouru, le présent et les perspectives.
Au-delà d’Amos Gitaï et d’Elia Suleiman, le cinéma israélien et palestinien existe bel et bien, vivace, controversé, engagé.
Janine Euvrard est partie cette année à la rencontre de cinéastes en Palestine et en Israël, pérégrination clandestine et éreintante dont elle rapporte des entretiens, des questionnements, des points de vue et un carnet de route.
Ce livre, c’est ce voyage subjectif, personnel, intime à travers les images et les idées d’un conflit de l’Histoire. Le cinéma peut-il et doit-il jouer un rôle dans ce conflit ?
Israéliens – Palestiniens, que peut le cinéma ? veut croire que oui. Que le cinéma a toujours son mot à dire.

Janine Halbreich-Euvrard est critique de cinéma. Elle a organisé, en 1975 à Royan, le premier Festival du film du tiers-monde et des minorités. Et en 1976, la toute première rencontre européenne entre cinéastes palestiniens et israéliens.

320 pages, 22 euros

Editions Michalon, 35 rue Berger, 75001 Pa ris. Tél. 01 42 33 50 50
sophie.mairot@michalon.fr

LA CASBAH D'ALGER
OU L'ART DE VIVRE DES ALGERIENNES

De Farida RAHMANI